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Céline Géraud, illustratrice

Céline Géraud est née en 1978, elle vit et travaille en Bretagne. À la suite de 5 années d’études qu’ elle suit à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Rennes où elle étudie la peinture, le dessin et la gravure, elle obtient son diplôme en 2002. Elle investit dès lors un atelier et travaille la peinture. En parallèle, elle enseigne et intervient pour des centres d’art contemporain. Elle entreprend des études en histoire et critique des arts à l’université de Rennes 2, sanctionnées par un master en 2018 et l’écriture d’un mémoire intitulé, Cartographie et art actuel. Tout dire, tout montrer, tout combattre.

Elle partage aujourd’hui son temps entre l’enseignement, la coordination d’un réseau culturel national et un travail intimiste dans son atelier. Dans cet espace envisagé comme un havre, s’accumulent dessins et peintures. Si son travail se concentre aujourd’hui essentiellement sur le dessin et une recherche autour de la thématique de l’empreinte et de la cartographie, elle aime à collaborer à des projets qui la conduisent dans d’autres univers.

Frédéric Lère, illustrateur

Frédéric Lère est un peintre originaire de Tours qui passe par Paris, où il publie plusieurs albums de bandes dessinées chez Futuropolis, avant de s’installer à Manhattan en 1984. Assistant de l’artiste américain Mark Beard, il réalise avec celui-ci des décors de théâtre à New York, Cologne, Londres, et Vienne en Autriche, ainsi que d’importants muraux pour les boutiques Abercrombie and Fitch à Londres, Los Angeles, Milan, New York, Paris et Tokyo. Pendant plusieurs années, Lère travaille également en Floride depuis son atelier de Miami Beach.

Ses nombreux voyages autour du globe l’inspirent à développer sa propre pratique artistique dans des séries peintes à l’huile, souvent à partir d’aquarelles réalisées sur place. Lère explore un monde de paysages urbains et champêtres, capturant aussi bien la permanence que le moment fugace : une scène de rue vue de sa fenêtre, la ligne ferroviaire JR Line à Tokyo, les gares de la Hudson Line dans l’État de New York, les plaques de rue apparaissant comme des marqueurs sociologiques de la rue de l’Athénée à Genève, les maisons de bois de Freetown en Sierra Leone, ou le toujours changeant paysage urbain new-yorkais, de Hell’s Kitchen à la High Line et Hudson Yards.

Sa formation de sculpteur et sa pratique de la taille de pierre se traduisent désormais dans des pièces tridimensionnelles créées en bois, telle la sculpture Grand’Cour, commande reçue du Conseil départemental d'Indre et Loire pour commémorer la présence de l'écrivain Jules Romains dans la ville de Saint-Avertin. Pour certains projets, comme celui des Fourberies de Scapin, Lère utilise la technique de la linogravure. Son intérêt pour l’architecture se manifeste dans la série de plus de 50 aquarelles exposées au Musée du Protestantisme de Ferrières, Tarn, en 2023 et réalisées pour le livre De Salomon à Soliman, une commande et publication du Musée.

Depuis 2016, il partage son temps entre les Etats-Unis et la France et installe un atelier à Trôo à partir duquel il redécouvre le riche patrimoine de la Vallée de la Loire. En 2020, il entreprend un vaste projet sur Pierre de Ronsard, qui met en œuvre l’ensemble des techniques qu’il utilise dans sa pratique artistique. Ce travail, entrepris dans la perspective du 5e centenaire de la naissance du poète, s’accompagne du livre I Ronsard. 1524-2024, de Loir en Loire, Ronsard au temps des Amériques.

Ses œuvres sont montrées régulièrement dans des expositions personnelles et collectives aux Etats-Unis et en Europe, et figurent dans des collections privées et publiques. Une exposition digitale de ses peintures de Manhattan est présentée pour plusieurs semaines, fin 2020, puis fin 2022, sur plus de 1800 kiosques numériques dans les cinq arrondissements de New York, dans le cadre du programme ArtOnLink, une initiative de la ville. Le projet Ronsard fait l’objet de nombreuses expositions entre 2021 et 2024, sur les lieux de naissance et de mort du poète, en région Centre, à Paris et à New York.

Florent Libral, préfacier

Après avoir arpenté les routes de son Languedoc natal, Florent Libral a emprunté une autre voie, celle des lettres françaises, à travers une agrégation et un doctorat. Le temps était venu pour lui de parcourir des vastes mers textuelles d’une période mouvementée, comprise entre la fin de la Renaissance et le début du XVIIIe siècle, en se guidant à la double lueur de l’astre des lettres et de celui de l’histoire des savoirs. Dans le labyrinthe de la première modernité, entre France et Italie, la culturelle visuelle, qu’elle s’exprime dans la science optique, la technique perspective ou dans l’éloquence, le récit, le théâtre, lui est apparue comme un fil d’Ariane fort précieux, capable de relier des visées religieuses, politiques et philosophiques en apparences fort disparates. Il s’agit alors, pour les auteurs, de conquérir le visible pour comprendre l’invisible : Dieu le soleil caché, les mystères des infiniment grand et petit, les secrets du pouvoir machiavélien... Au prisme de cette culture visuelle, qui n’est pas finalement pas tant porteuse de célébration que de désillusion, il a réinterprété l’écriture comme un art d’éduquer un regard dessillé, des anamorphoses de Bossuet aux aveuglés de Molière, des visions télescopiques de Galilée aux fantaisies spatiales de Cyrano de Bergerac ou d’Athanase Kircher. Maître de conférences à Toulouse Jean-Jaurès après un temps de compagnonnage en lycée, il a notamment écrit Le Soleil Caché (prix Mgr Marcel de l’Académie française), paru en 2016, et prépare l’édition des actes du colloque Optique, Lettres et arts.

Jean-Christophe Igalens, préfacier

Agrégé de Lettres modernes, docteur en littérature française, Jean-Christophe Igalens est maître de conférences habilité à diriger des recherches à Sorbonne Université. Ses travaux portent sur la littérature française du XVIIIe siècle. Il est notamment l'auteur de Casanova. L'écrivain en ses fictions (Paris, Classiques Garnier, 2011, rééd. 2013 en collection de poche) et l'éditeur de l'Histoire de ma vie de Casanova, en collaboration avec Erik Leborgne, dans la collection "Bouquins" (Robert Laffont, 3 vol., 2012-2018). Toujours en collaboration avec Erik Leborgne, il a dirigé l'édition d'un recueil de textes moins connus, dont certains inédits ou traduits en français pour la première fois, du même auteur : Casanova, D’une plume indocile. Essais de philosophie, de morale et de littérature, Paris, « Bouquins », 2024, 1222 p).